Universitaire Sénégalais, El Hadj Sall s’est engagé dans la politique, dit-il, "pour défendre des valeurs". Coordonnateur national du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), il a réussi à décrocher trois sièges de députés pour la première participation de son parti à une élection.
Agé de 63 ans, El Hadj Sall, candidat du PUR est un diplômé en Technologie de l’Université de Dakar.
Celui qui a dirigé pendant quelques mois la section principale des télécommunications de la Société Nationale d’électricité, a aussi fait des études d’informatique aux Etats-Unis. Là-bas, il obtient un Master et un Doctorat avant de revenir au Sénégal pour travailler successivement dans l’administration, dans le système des Nations unies et dans le secteur privé.
Pour lui, il est important de servir le Sénégal : "Nous avons un devoir envers notre pays qui nous a vu naitre, grandir et qui nous a tout donné".
En 1998, le coordonnateur national du PUR crée l’Université du Sahel à Dakar. El Hadj Sall enseigne l’informatique générale, l’architecture informatique et l’intelligence artificielle.
Aujourd’hui consultant international dans le domaine du traitement informatique des élections, El Hadj Sall est l’auteur de plusieurs publications sur les systèmes informatiques et le rôle des technologies dans le renforcement de la démocratie.
Tête de liste nationale du PUR lors des législatives de 2017, El Hadj Sall est élu député. A l’hémicycle, il dénonce certaines pratiques.
"Tous les projets de loi qui viennent à l’Assemblée passent comme lettre à la poste, même si certains risquent de mettre le pays dans des situations inextricables comme avec la loi sur le parrainage", a-t-il déclaré.
Avant cela, le mathématicien informaticien fut de 1996 à 2001 le premier Vice-président du Conseil régional de Fatick, une région du centre frontalière avec la Gambie.
Investi candidat à la présidentielle le 8 décembre 2018 par le parti de l’unité et du rassemblement, El Hadj Sall ne compte pas faire le figurant. Il veut jouer les premiers rôles en s’appuyant sur la communauté des "moustarichidines", une association religieuse qui constitue son principal atout, d’après l’analyste politologue Babacar Diouf.
"Ils sont très bien organisés et participe régulièrement aux débats publiques. Comme aux élections législatives, ils ne souhaitent pas s’appuyer sur des forces politiques traditionnelles et cette stratégie leur avait bien réussi", souligne le politologue. "Le PUR est une force montante de la politique et se positionne sur l’éthique et les valeurs qui sont mis en mal par les hommes politiques en général".
Communément appelé Issa Sall, le candidat du PUR est très attaché au slogan de son parti qui est la vérité, le respect de la Constitution et des principes de la souveraineté nationale. D’ailleurs, il est le seul candidat qui ne s’adosse pas à une coalition.
Pour faire converger les sénégalais vers sa personne, El Hadj Sall s’est fixé comme mission de faire décoller le Sénégal.
Il a présenté son "Programme Pur 100", articulé autour des cent questions qui concernent directement les populations sénégalaises qu’il espère convaincre de voter pour lui à la présidentielle du 24 février 2014