Les combats ont eu lieu sur plusieurs jours depuis le 9 mars, a précisé à la presse le général Ychalingonza Nduru, chef des opérations militaires au nord de Beni.
L'armée congolaise avait lancé le 30 octobre une offensive contre les ADF. L'armée a déjà annoncé avoir "détruit tous les bastions des ADF" dans la forêt et la jungle autour de Beni, et tué cinq de leurs six chefs.
Les ADF sont accusés d’avoir massacré plus de 1.000 civils dans la région de Beni depuis octobre 2014. Depuis novembre, ils ont intensifié leurs tueries contre les civils en représailles aux opérations militaires, faisant près de 400 morts d’après les experts.
A l'origine, les ADF étaient des rebelles ougandais musulmans présents dans la région de Beni, dans l'Est congolais depuis 1995.
Opposés au régime du président Yoweri Museveni, ils n'ont plus lancé d'attaque contre Kampala depuis des années.
Les ADF "possèdent les caractéristiques à la fois d'un groupe armé et d'une organisation criminelle, et semblent suivre une idéologie islamiste extrême", relève un rapport remis en janvier au Conseil de sécurité des Nations unies.
Il n'y a pas assez d'éléments d'informations pour prouver "des liens avec des groupes extrémistes islamiques internationaux", ajoute cependant le rapport.