Ce commandement unifié des forces armées a longtemps été l'un des nombreux problèmes cruciaux non résolus retardant la mise en œuvre du pacte de 2018 visant à mettre fin à cinq années de guerre civile.
Le président Salva Kiir et son rival, le vice-président Riek Machar, se sont donc mis d'accord sur la création d'un commandement unifié des forces armées.
"La paix est une question de sécurité et aujourd'hui nous avons (atteint) une étape importante", a déclaré Martin Abucha, qui a signé l'accord au nom du parti d'opposition de Machar, le SPLM/A-IO.
"Ceci pour informer tout le monde que nous sommes pour la paix et que nous travaillons tous pour la paix", ajoute le conseiller à la sécurité de Kiir, Tut Gatluak.
Les tensions entre les forces fidèles à M. Kiir et l'ancien chef rebelle Machar se sont récemment intensifiées, faisant craindre au sein de la communauté internationale un retour à un conflit généralisé dans la plus jeune nation du monde.
Les deux hommes étaient présents à la cérémonie dans la capitale Juba pour la signature de l'accord, qui stipule une répartition 60-40 des postes clés de direction dans l'armée, la police et les forces de sécurité nationales. Mohamed Hamdan Daglo, actuellement numéro deux du conseil au pouvoir après le coup d'État soudanais, était arrivé vendredi à Juba.
Le Soudan a rédigé la proposition après que Salva Kiir avait publié ,le 25 mars, un décret présidentiel sur la formation de la structure de commandement, une décision qui avait été rapidement rejetée par Machar comme une action "unilatérale".