L'accord a été signé par la compagnie publique russe Rosatom et le ministre soudanais des Ressources hydrauliques, de l'Irrigation et de l'Electricité Moutaz Moussa à Sotchi, une station balnéaire russe sur les bords de la mer Noire.
"Cet accord sera le point de départ d'un dialogue actif entre les deux pays dans le domaine nucléaire et permettra de passer à la réalisation pratique de projets concrets de coopération", parmi lesquels figurent la construction d'infrastructures nucléaires civiles et la formation de spécialistes, s'est félicité Rosatom dans un communiqué.
Le document permettra également d'étudier "la possibilité de construire un Centre des sciences et des technologies nucléaires, ainsi qu'une centrale nucléaire sur le territoire du Soudan", selon la même source.
"Le Soudan est un partenaire important de la Russie dans le monde arabe et en Afrique", a déclaré le Premier ministre Dmitri Medvedev, cité dans un communiqué du gouvernement russe, au cours de sa rencontre avec le président soudanais Omar el-Béchir.
Jeudi, le dirigeant soudanais, qui effectue sa première visite en Russie, a été reçu par le président Vladimir Poutine.
Omar el-Béchir est visé par deux mandats d'arrêt internationaux émis par la Cour pénale internationale (CPI) en 2009 et 2010 pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au Darfour, une province de l'ouest du Soudan en proie depuis 2003 à une guerre civile qui a fait 330.000 morts, selon l'ONU.
Mais il continue de voyager dans certains pays sans être inquiété.
Avec AFP