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Le vote de défiance contre Zuma reporté au 8 août en Afrique du Sud


Le président Jacob Zuma lors d'un congrès de l'ANC à Johannesburg en Afrique du Sud le 30 juin 2017.
Le président Jacob Zuma lors d'un congrès de l'ANC à Johannesburg en Afrique du Sud le 30 juin 2017.

Le président sud-africain Jacob Zuma, fragilisé par une série de scandales politico-financiers et ouvertement contesté dans les rangs de son propre parti, sera soumis à un vote de défiance au parlement le 8 août, a-t-on appris de source officielle dimanche.

Ce vote sur une nouvelle motion de défiance déposée par l'opposition avait initialement été fixé au 3 août, mais il a été repoussé au 8 août en raison d'un conseil des ministres devant se tenir le même jour, a annoncé dans un communiqué la présidente du Parlement, Baleka Mbete.

Les adversaires du président Zuma ont déposé contre lui une nouvelle motion de défiance pour dénoncer le remaniement ministériel controversé de la fin mars, marqué par l'entrée au gouvernement d'une dizaine de ses proches.

L'opposition a exigé le secret du vote, persuadée de pouvoir "retourner" une partie des députés du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), qui ont la majorité absolue.

Car si les scandales autour de Jacob Zuma irritent l'opposition, qui réclame régulièrement sa démission, ils ont également créé des remous au sein de l'ANC, et exposé les divisions au sein du parti.

Fin juin, la justice sud-africaine a autorisé le fait que le vote de défiance au parlement se déroule à bulletins secrets plutôt qu'à main levée. Mais Mme Mbete, jusque-là loyale à M. Zuma, décidera de l'opportunité d'adopter le vote à bulletins secrets.

Lors des votes de défiance précédents, l'ANC a toujours soutenu le chef de l'Etat.

L'ANC doit élire en décembre un successeur de M. Zuma à sa tête, qui deviendrait président du pays en cas de victoire au scrutin de 2019.

Vendredi, en ouvrant les débats d'une réunion des cadres de son mouvement, le président a reconnu que les scandales de corruption et les divisions qui minent son parti risquaient de lui faire perdre le pouvoir lors des prochaines élections générales.

L'ANC est à la tête de l'Afrique du Sud depuis la chute officielle de l'apartheid et les premières élections libres en 1994.

Avec AFP

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