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Au moins 14 jihadistes et huit soldats tués dans le Sinaï


De la fumée s’élève après une explosion à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, sur le côté égyptien de la frontière, 10 février 2018.
De la fumée s’élève après une explosion à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, sur le côté égyptien de la frontière, 10 février 2018.

Quatorze jihadistes et huit soldats égyptiens ont été tués samedi matin lors d'une attaque contre un camp militaire dans la péninsule du Sinaï, a annoncé l'armée.

Les 14 jihadistes se sont fait exploser à l'extérieur du camp après avoir été empêchés d'y pénétrer, a précisé l'armée.

Un peu plus tôt samedi, l'armée avait annoncé que 27 jihadistes avaient été tués ces derniers jours lors d'une opération antiterroriste dans le Sinaï, où est implantée la branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI).

Six jihadistes ont été tués dans un bombardement aérien et 12 dans une fusillade avec les forces de police, a indiqué l'armée, qui n'a pas précisé comment les neuf autres avaient péri.

>> Lire aussi : L'Egypte ouvre sa frontière avec la bande de Gaza

Dans un communiqué, l'institution militaire a également précisé que 114 suspects avaient été arrêtés et qu'un camp d'entraînement avait été détruit.

Elle n'a pas fait état de pertes dans les rangs des forces de sécurité lors de ces interventions qui s'inscrivent dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste lancée début février dans le Sinaï, où une importante insurrection jihadiste s'est développée depuis la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013.

Plus de 100 jihadistes et au moins 22 membres des forces de sécurité ont été tués depuis le début de cette opération "Sinaï 2018", selon des chiffres officiels.

Samedi également, le président Abdel Fattah al-Sissi a prolongé de trois mois l'état d'urgence qui avait été décrété en avril 2017, selon un décret publié au journal officiel.

>> Lire aussi : Au moins quatre jihadistes tués dans le Sinaï en Egypte

Il s'agit de la quatrième prolongation de cette mesure d'exception dont l'instauration faisait suite à des attaques revendiquées par l'EI contre des églises coptes, à Tanta et Alexandrie (nord), qui avaient fait 45 morts.

L'état d'urgence élargit considérablement les pouvoirs de la police en matière d'arrestation, de surveillance, et peut imposer des restrictions à la liberté de mouvement.

Cette mesure existe déjà depuis plusieurs années dans le nord du Sinaï.

Avec AFP

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