Le président Barack Obama a été accueilli à son arrivée à Nairobi en fils du pays.
Une ambiance inhabituelle a régné dans la ville dont une partie de la capitale kényane a été complètement verrouillée et l'espace aérien, fermé jusqu’à son départ, dimanche soir, vers l'Ethiopie et le siège de l'Union africaine.
La sécurité y a été particulièrement renforcée en raison des attaques répétées des Shabaab dans ce pays. Et, le président Obama a lui-même promis, avant son départ, de discuter de sécurité et de la lutte contre le terrorisme avec son homologue kenyan.
"Le combat contre le terrorisme sera le thème central. Nous avons travaillé en étroite coopération avec les services américains", a promis Obama avant de prendre son avion pour la patrie de son père.
Le dispositif sécuritaire déployé est justifié selon Richard Tutah, expert en sécurité basé à Nairobi. "Le président américain est une cible de premier plan, donc un attentat, ou même une tentative, permettrait aux shabaab d'être sur le devant de la scène", a averti l’expert.
10.000 policiers, un quart des effectifs nationaux, ont été déployés dans la ville, selon commandant de la police de Nairobi, cité par l’AFP.
Outre le terrorisme, Barack Obama parle de la croissance économique mais aussi de la démocratie avec son hôte.
Samedi, il doit prendre part au Sommet international sur le partenariat qui se tient pour la première fois en Afrique subsaharienne.