"La défense civile a réussi à maîtriser un incendie dans le bâtiment de la municipalité de (la province de) Chamalia, à Aali", localité située au sud de la capitale Manama, a indiqué le ministère sur son compte Twitter.
"Selon les premières informations, l'incendie est intentionnel et les services spécialisés sont en train de prendre les mesures nécessaires", a ajouté le ministère.
L'annonce de l'exécution de trois Bahreinis chiites accusés du meurtre de trois policiers a provoqué des manifestations, parfois violentes, dans des villages chiites.
Des jeunes ont bloqué des rues en incendiant des pneus et en jetant des cocktails Molotov, tandis que la police ripostait en tirant des gaz lacrymogènes, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.
Les trois hommes passés par les armes avaient été condamnés pour un attentat à la bombe, le 3 mars 2014, qui avait coûté la vie à trois policiers et blessé 13 autres.
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Les exécutions ont suscité l'indignation de nombreuses organisations de défense des droits de l'Homme et les critiques de Londres et de l'Union européenne.
L'Iran, accusé par Manama de soutenir les manifestants chiites, a condamné ces exécutions.
Lundi dernier, la Cour de cassation avait confirmé trois condamnations à mort et sept peines de prison à vie à l'encontre des membres d'un groupe "terroriste", reconnus coupables du meurtre des trois policiers dont un Emirati en 2014.
C'était la première fois qu'un membre des forces de sécurité d'un autre pays du Golfe était tué à Bahreïn où des militaires et des policiers d'Etats voisins s'étaient déployés en 2011 pour aider la dynastie sunnite des Al-Khalifa à réprimer la contestation déclenchée par la majorité chiite dans la foulée du Printemps arabe.
Avec AFP