"J'en appelle à tous ceux qui ont de l'influence pour obtenir la fin des combats et le début de négociations" pour une transition politique, a-t-il plaidé alors qu'une trêve sur le terrain a volé en éclats.
Il a dénoncé l'attaque meurtrière lundi d'un convoi de l'ONU et du Croissant-Rouge syrien dans la région d'Alep (nord). Il s'agit "d'une attaque écoeurante, sauvage et apparemment délibérée" qui a forcé l'ONU à suspendre ses opérations humanitaires, a-t-il souligné.
Il a qualifié les travailleurs humanitaires en Syrie de "héros" et leurs agresseurs de "lâches" qui devront "répondre de ces crimes".
Le conflit en Syrie est celui "qui fait le plus de morts et qui sème le plus d'instabilité", a-t-il noté, en s'en prenant particulièrement au régime du président Bachar al-Assad.
"Beaucoup de groupes ont tué des civils innocents mais aucun autant que le gouvernement syrien qui continue d'utiliser des barils d'explosifs contre des zones résidentielles et de torturer systématiquement des prisonniers".
Il a critiqué les multiples protagonistes qui "alimentent la machine de guerre", soulignant la présence dans la salle de l'Assemblée de gouvernements qui ont "facilité, financé ou même participé aux atrocités commises par toutes les parties au conflit".
Le conflit en Syrie, qui a fait 300.00 morts et jeté sur les routes des millions de réfugiés, devrait dominer les travaux de cette 71e session de l'Assemblée.
Les Etats-Unis et la Russie présidaient mardi à New York une réunion internationale cruciale sur la Syrie pour tenter de sauver ce qui reste du processus diplomatique.
Le groupe international de soutien à la Syrie (GISS), qui rassemble 23 pays et organisations internationales, va tenter de remettre sur les rails la trêve décidée le 9 septembre par Washington et Moscou.
Avec AFP