Le ministre centrafricain de la justice a qualifié d’"actes très graves" les viols dont les soldats français et ceux d’autres pays africains sont accusés.
M. Sokambi a affirmé qu’il a instruit le procureur de la République pour ouvrir une enquête, puis essayer de prendre les éléments qui sont déjà à la disposition de la justice française. Mais il a regretté que son pays ne soit pas associé aux investigations en cours en France.
Il a cependant insisté sur le fait qu’il ne fallait pas impliquer l’opération "Sangaris" ni la France à ces actes individuels commis par des militaires.
"C'est contre ceux-là que nous nous insurgeons", a-t-il souligné.
Quatorze soldats français sont mis en cause dans cette affaire.