Le président américain Barack Obama a appelé vendredi 29 janvier son homologue brésilienne Dilma Rousseff pour évoquer leurs "inquiétudes partagées" devant la propagation rapide du virus Zika, particulièrement dangereux pour les femmes enceintes.
"Les deux dirigeants sont d'accord sur l'importance d'efforts de collaboration pour approfondir notre connaissance, sur des recherches avancées et une accélération des travaux de développement de meilleurs vaccins et d'autres technologies pour contrôler le virus", ajoute explique la Maison Blanche.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé jeudi une réunion d'urgence le 1er février sur le virus Zika, qui se propage "de manière explosive" sur le continent américain, avec 3 à 4 millions de cas attendus cette année. Le Brésil est particulièrement touché.
L'infection se transmet, comme le chikungunya ou la dengue, par une piqûre de moustique et se manifeste par des symptômes grippaux (fièvre, maux de tête, courbatures) avec des éruptions cutanées.
Il n'existe aucun antiviraux contre ce virus mais seulement des traitements des symptômes (fièvre, maux de tête, courbatures, éruptions cutanées) qui parfois passent inaperçus et sont généralement bénins.
Bénigne en apparence, l'infection est soupçonnée de provoquer de graves malformations congénitales cérébrales du foetus chez les femmes enceintes infectées, dont notamment la microcéphalie, un développement insuffisant de la boite crânienne.
Avec AFP