L’opposition a boycotté la conférence de presse de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) annonçant le projet du nouveau calendrier électoral, relevant le fait qu'elle reste privée de deux de ses membres qui sont en fuite, et qu'en conséquence, l’institution n’était plus habilitée à statuer. Car il faut au minimum les trois quarts des votes de ses commissaires, soit quatre votes sur cinq, pour entériner une décision.
Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la Céni a indiqué à VOA Afrique que le nouveau calendrier tient compte des recommandations des chefs d’Etat de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC).
La Céni a aussi voulu s’aligner avec la Constitution burundaise, selon laquelle toutes les élections devraient se tenir avant le 26 août en vue d’éviter un vide politique.