Selon des habitants, le conducteur de moto-taxi a été égorgé samedi matin, pour une raison encore indéterminée, ce qui a déclenché des violences dans le quartier majoritairement musulman du PK-5, au centre de la capitale centrafricaine, et qui fut l'épicentre des massacres inter-communautaires à Bangui de fin 2013 à début 2014.
Dans une ville où la criminalité reste extrêmement élevée du fait de la profusion d'armes de guerres en circulation, l'assassinat de ce "moto-taxi" - de confession musulmane selon des témoins - a provoqué une explosion de violences, selon des habitants joints par l'AFP.
Les tirs ont été suivis par des mouvements de panique des habitants alors que des forces internationales - des soldats de la force française Sangaris et de la mission de l'ONU - prenaient position dans ce quartier. En fin de journée, les tirs avaient très nettement diminué.
Selon une source hospitalière, la plupart des victimes ont été atteintes par balles.
Dans un communiqué, le gouvernement de transition a fermement condamné ces "violences inutiles qui interviennent à un moment où la Centrafrique en général et la ville de Bangui en particulier aspirent à la paix et à la sécurité".
Avec AFP