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Cinq Rwandais arrêtés pour tentative de corruption dans un procès relatif au génocide


L'avocat Cecil John Maruma et son client Augustin Ngirabatware, ancien ministre rwandais de l’urbanisme, lors de sa première comparution devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) à Arusha, le 10 octobre 2008
L'avocat Cecil John Maruma et son client Augustin Ngirabatware, ancien ministre rwandais de l’urbanisme, lors de sa première comparution devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) à Arusha, le 10 octobre 2008

Cinq personnes ont été arrêtées au Rwanda pour avoir cherché à soudoyer et intimider des témoins dans le but d'annuler une condamnation pour génocide à l'encontre d'un ancien ministre prononcée par le tribunal des Nations unies basé en Tanzanie voisine, a annoncé mercredi la cour.

Des mandats d'arrêt contre Maximilien Turinabo, Anselme Nzabonimpa, Jean de Dieu Ndagijimana, Marie Rose Fatuma et Dick Prudence Munyeshuli avaient été délivrés le 24 août, et les cinq ont été arrêtés au Rwanda lundi.

Depuis 2010, le Mécanisme des tribunaux pénaux internationaux de l'ONU traite les affaires en suspens et en cours de l'ancien Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), basé à Arusha (nord de la Tanzanie) mis en place pour juger les suspects du génocide de 1994 au cours duquel environ 800.000 personnes, principalement des Tutsi, ont été tuées.

Selon le tribunal, les cinq personnes ont "offert des pots-de-vin et exercé des pressions pour influencer la déposition de témoins protégés" dans l'affaire Augustin Ngirabatware, un ancien ministre du gouvernement rwandais condamné à 30 ans de prison et dont l'appel doit être entendu en septembre.

Les cinq suspects doivent être transférés au tribunal, toujours basé à Arusha, en Tanzanie.

Avec AFP

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