La plate-forme constitue une des deux coalitions dénonçant comme un "coup d'État constitutionnel" le référendum de dimanche.
Les six opposants, Clément Miérassa, Guy-Germain Kinfoussia, Marion Mandzimba, Henri Boukoulou, André Ngalibaki et Emmanuel Boungouandza, ont été arrêtés au siège de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), dans l'ouest de Brazzaville, alors qu'ils s'apprêtaient à donner une conférence de presse, indique le coordinateur du Frocad, Paul-Marie Mpouélé.
Le dirigeant du Frocad a, au cours d’une conférence de presse, lancé un appel au président Denis Sassou Nguesso à "simplement" retirer le projet de Constitution qui a, selon lui, "profondément divisé les Congolais".
L'UPADS est le premier parti d'opposition et la principale composante du Frocad.
Selon une source policière, les opposants interpellés ont été menés à la direction générale de la police. Il leur était reproché d'avoir été "vus mercredi avec des militants qui portaient des cocktails Molotov".
Tous les six ont comparu devant le procureur de la République, qui a demandé leur libération mais a ordonné à quatre d'entre eux de se présenter devant lui jeudi.
Des témoins ont indiqué à l'AFP avoir vu sortir les six opposants libres en fin d'après-midi.
La veille, quatre personnes au moins ont été tuées à Brazzaville et à Pointe-Noire, capitale économique du Congo, dans le sud du pays, lors de violences.
Avec AFP