La police qui craint une flambée de sacrifices rituels dénonce un phénomène inhabituel, selon l’AFP.
Les services de la police ont comptabilisé au moins 21 cas d’enfants dont le corps ont été retrouvés en morceaux, a indiqué vendredi lors d’une conférence de presse le directeur général de la police nationale, le général Brindou M'Bia.
Selon lui, la plupart des enfants enlevés dans différentes régions du pays, dont trois dans sa capitale économique Abidjan, "sont retrouvés morts mutilés, avec la disparition de leurs parties génitales ou décapités.
Prêtre abidjanais charismatique, l'abbé Norbert Abékan, interviewé par le quotidien Nord-Sud, a, selon l’AFP, évoqué la possibilité de l'implication de "brouteurs".
Selon l’abbé Abékan, les « brouteurs » sont des personnes spécialisées dans les escroqueries sur internet, qui feraient "des sacrifices humains pour pouvoir mieux arnaquer", espérant augmenter leurs chances de gagner plus d'argent.
La Côte d'Ivoire, qui sort d'une décennie de crise politico-militaire dont les violences postélectorales de 2010-2011 ont constitué l'épilogue, doit organiser en octobre des élections présidentielles cruciales censées ramener définitivement la paix dans le pays.
Les rumeurs les plus folles ont toujours circulé pendant les années d'élections en Côte d'ivoire sur les disparitions de personnes, notamment les albinos, à des fins de sacrifices humains.