Pour le président d’Agir pour la Démocratie, la Justice et la Liberté en Côte d'Ivoire (Adjl), la population est encore traumatisée par les violences électorales de 2010/2011, mais devrait «prendre son courage à deux mains pour donner une chance à la démocratie et donner une chance à l’expression des suffrages individuels, qui, combinés, mis bout à bout, peuvent changer la donne», a dit à VOA Afrique Fernand Julien Gauze.
Selon la presse ivoirienne, il y avait encore peu d’engouement ce vendredi de la part des électeurs pour aller retirer leur carte électorale, sachant que samedi est le dernier jour pour ce faire.
Certains médias nationaux vont jusqu’à parler de «boycotte du retrait des cartes», faisant écho à des leaders de l’opposition appelant à boycotter les élections du 25 octobre prochain.
«Si des messages différents sont donnés par la classe politique dans son ensemble, ou du moins dans ses composantes très importantes, c’est comme un coup d’épée dans l’eau», a souligné M. Gauze.
De son côté, la porte-parole de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Victoire Alley, a expliqué à VOA Afrique que les électeurs sont de plus en plus nombreux à venir retirer leur carte, tout en rappelant qu’ils pourront également le faire le 25 octobre, le jour du scrutin.