"La production industrielle d'or est en constante progression, passant de 20 tonnes en 2014 à 23,5 tonnes en 2015", selon un communiqué du gouvernement. En 2013, le pays avait extrait 12 tonnes d'or des huit exploitations industrielles.
Le secteur minier ivoirien dominé par les productions de manganèse et d'or a été marqué en 2015 par "la chute importante des cours", souligne le texte.
La production de manganèse a baissé de 25% en 2015, passant de 362.000 tonnes en 2014, à 263.178 tonnes en 2015, due à "la chute des cours du manganèse".
En 2015, le secteur minier ivoirien a créé "25.000 emplois directs et indirects" et réalisé un chiffre d'affaires de 479 milliards de francs CFA contre 385 mds FCFA en 2014 (730 contre 587 millions d'euros), soit une hausse de 24%, selon les résultats officiels.
En 2015, l'exploration et l'exploitation minières ont bénéficié de 77 mds FCFA (1,17 million d'euros) d'investissements, après la délivrance de 45 nouveaux permis de recherche portant à 171 le nombre total de permis, dont 136 pour l'or.
"Les perspectives du secteur minier en Côte d'Ivoire sont favorables en dépit de la baisse des cours" a affirmé à l'AFP, Dominique Gnangoin, un spécialiste du secteur.
Le pays a annoncé la découverte de son plus grand gisement d'or, aux réserves évaluées à 200 tonnes. Propriété de la compagnie britannique Amara Mining, la mine à ciel ouvert du Yaouré, près de la capitale Yamoussoukro, produira son premier lingot en 2017.
Les autorités ivoiriennes qui ont pour ambition de faire de la Côte d'Ivoire un pays minier, ont adopté en 2015 un nouveau code qui prévoit le développement de cette activité encore embryonnaire dans une économie dominée par l'agriculture, notamment le cacao dont le pays est le premier producteur mondial.
L'activité minière contribue à 5% du produit intérieur brut de la Côte d'Ivoire, dont le sous-sol renferme également du diamant, du fer, du nickel, de la bauxite et du cuivre.
Avec AFP