La semaine passée, le gouvernement a suivi la restitution des travaux de la Commission préparatoire de la conférence d'entente nationale.
A l’issue de sa délibération, le Conseil des Ministres a décidé de la tenue de la Conférence d’entente nationale du 27 mars au 2 avril 2017 à Bamako.
Selon Mahamadou Kane, journaliste, "l'Etat malien, qui s'est précipité pour organiser la rencontre, il est clair que les dirigeants ont leur agenda". Pour lui, les nombreuses grèves dans le domaine de l'éducation et de la santé sont devenus un sujet secondaire depuis l'annonce de la conférence.
"L'Etat malien, qui s'est précipité pour organiser la rencontre, il est clair que les dirigeants ont leur agenda."Mahamadou Kane, journaliste.
Selon un rapport, des larges consultations ont été menées avec l'adhésion des forces vives de la nation à la tenue de la Conférence d’entente nationale qui sera organisée autour de trois grands thèmes : la paix, l’unité et la réconciliation nationale.
"Il y a beaucoup de travail avant de faire cette conférence, beaucoup de choses manquent au pays, il devrait y avoir plus de consultations et expliquer davantage les accords. Il est clair que cela ne va pas répondre à nos attentes, nous Maliens", explique Aboubacar Niane, président de la jeune chambre Kayes.
"Il devrait y avoir plus de consultations et expliquer davantage les accords. Il est clair que cela ne va pas répondre à nos attentes, nous Maliens."Aboubacar Niane, président de la jeune chambre Kayes.
Conformément à l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, la Conférence d’entente nationale permettra d’approfondir les débats sur les causes profondes du conflit et d’élaborer une charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale sur une base consensuelle.
Dans une déclaration la CMA et la Plateforme disent ne pas se reconnaître dans l'organisation de la conférence d'entente nationale.
Selon eux, les concertations régionales ont été organisées partout sauf dans la région de Kidal. Ils ont surtout mis l'accent sur la façon unilatérale dont la conférence d'entente nationale a été préparée.
Kassim Traoré, correspondant à Bamako