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Une délégation de rebelles à Astana pour les pourparlers de paix sur la Syrie


Les participants aux pourparlers de paix sur la Syrie assistent à une réunion à Astana, Kazakhstan, le 16 février 2017.
Les participants aux pourparlers de paix sur la Syrie assistent à une réunion à Astana, Kazakhstan, le 16 février 2017.

Une délégation de rebelles syriens est arrivée mardi à Astana pour participer à un nouveau round de pourparlers de paix pour un cessez-le-feu en Syrie, a annoncé mardi le ministère kazakh des Affaires étrangères.

Dans un communiqué, la diplomatie kazakhe a indiqué qu'une délégation rebelle menée par Mohammad Allouche, membre du Haut comité des négociations (HCN) qui rassemble des groupes clés de l'opposition, est arrivée à Astana pour participer à ce quatrième round de négociations prévu mercredi et jeudi.

Les trois précédentes rencontres dans la capitale kazakhe, parrainées par la Russie et l'Iran, alliés du régime de Bachar al-Assad, et par la Turquie, soutien des rebelles, n'avaient permis aucune percée pour avancer vers une solution au conflit en Syrie qui a fait plus de 320.000 morts en six ans.

Yehya Aridi, un des conseillers du HCN, a indiqué à l'AFP que la délégation rebelle sera "à peu près" la même que lors des discussions précédentes. La délégation du régime syrien sera menée par Bachar al-Jaafari, déjà à la tête des délégations précédentes.

Signe d'un possible regain d'intérêt de Washington, les Etats-Unis seront représentés à Astana en tant qu'observateurs par l'adjoint au secrétaire d'Etat pour les affaires proche-orientales, Stuart Jones. Jusqu'à présent, ils n'avaient envoyé que leur ambassadeur au Kazakhstan.

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, se joindra également à ces pourparlers de paix qui pourraient ouvrir la voie à un nouveau cycle de négociations de paix parrainé par l'ONU à Genève, ont annoncé les Nations unies lundi.

Il s'agit des premières discussions inter-syriennes depuis la frappe américaine, début avril, sur une base aérienne du régime de Damas, qui avait provoqué la colère de Moscou.

Les précédentes rencontres d'Astana s'étaient concentrées sur le renforcement d'une fragile trêve, instaurée en décembre entre forces de Bachar al-Assad et groupes rebelles, mais menacée par des flambées régulières de violences.

Des représentants du gouvernement syrien ont rencontré des responsables russes, iraniens et turcs à Astana au mois de mars, mais sans la présence de l'opposition syrienne.

Avec AFP

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