Un juge ou un juriste international de premier plan sera nommé "bientôt" à la tête de ce panel, après que son financement aura été assuré, a indiqué Zeid Ra'ad Al Hussein lors d'une conférence de presse à Genève.
Un budget initial de 13 millions de dollars (11,9 millions d'euros) est actuellement couvert pour près de la moitié, mais il y a bon espoir d'atteindre le montant total car "beaucoup de pays" ont commencé à y contribuer, a précisé M. Zeid.
La création de ce groupe de travail, adoptée le 22 décembre par l'Assemblée générale de l'ONU, a été dénoncée par le régime du président syrien Bachar al-Assad comme une "ingérence inacceptable" dans les affaires intérieures de la Syrie.
Basé à Genève, le groupe travaillera en étroite collaboration avec une commission d'enquête des Nations unies sur la Syrie mise en place dès 2011 et qui a déjà soumis plusieurs rapports détaillant les atrocités commises depuis le début du conflit qui a déjà fait plus de 320.000 morts.
Ses membres seront chargés de rassembler des preuves et de s'assurer que les dossiers soient prêts à servir devant des tribunaux ayant juridiction sur ces crimes.
Avec AFP