Les manifestantes - des militantes, femmes politiques et journalistes -, ont dénoncé ces violences, qui visent majoritairement des mineures, et la culture du viol qui accompagne ces agressions.
Tenant à bout de bras des pancartes "Pendaison pour les violeurs" ou "Ce sont des filles, pas des jouets", ces femmes ont chanté des textes dénonçant l'impunité des agresseurs.
"Il est urgent que les gens prennent conscience de l'escalade dans les violences sexistes", a déclaré à l'AFP la journaliste Edyth Kambalame de l'Association des femmes dans les médias.
Madalo Banda, de l'Association des femmes avocates, estime que la hausse des viols est en partie liée à un manque d'éducation: "Nombre d'agresseurs manquent de sensibilité humaine et de la conscience qu'il s'agit d'un crime".
La police a officiellement recensé 1.539 agressions sexuelles en 2018, 1.766 l'an dernier et à fin septembre, les statistiques atteignaient déjà plus de 1.500 cas, a précisé à l'AFP son porte-parole Peter Kalaya.