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Des MasaÏ capturent la brume pour se ravitailler en eau


(Photo AFP)
(Photo AFP)

C’est une idée toute simple, mais encore fallait-il y penser. Comment se ravitailler en eau saine si l’on n’est pas rattaché aux conduites, si le puits est à sec, si les rivières ou ruisseaux sont insalubres.

Au Kenya, les MasaÏ ont besoin d’eau pour leur bétail, source traditionnelle de richesse. Certains s’approvisionnent grâce à des capteurs de brouillard. Une technologie que l’on retrouve ailleurs dans le monde, tant elle est simple et pratique.

L’idée de capter l’eau de la rosée ou de la brume n’est pas nouvelle. Au début des années 1980, on avait déjà eu l’idée de recueillir les gouttes d’eau qui se déposent sur les arbres dans certaines parties du Moyen-Orient par exemple.

Des oliviers des déserts d’Oman notamment capturent l’humidité du brouillard avec leurs feuilles et la laissent s’écouler dans de petits réservoirs au pied des arbres. Pas besoin de les arroser.

Des MasaÏ de Kiserian, à une trentaine de kilomètres de Nairobi, la capitale, utilisent des filets qui évoquent le phénomène de condensation de la rosée sur une toile d’araignée. Ils capturent non seulement la rosée et la pluie, mais les brouillards grâce à leurs mailles ultra-fines, qui provoquent la condensation au contact. L’eau est orientée dans un baquet. Voilà, le tour et joué, le bétail n’aura pas soif - ni les humains d'ailleurs.

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