Cette messe politique permettra aux acteurs d’examiner le rapport final du comité technique d’appui aux réformes institutionnelles qui est sur la table du haut comité politique d’orientation de ces réformes pour étude. L’opposition démocratique réitère sa non-participation à cette consultation et exige un dialogue inclusif.
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Les questions divergentes de ce document sont entre autres le découpage administratif et le choix de certains chefs-lieux. De 23 régions que comptent le pays, le rapport propose 12 provinces. Huit au Nord et 3 au Sud avec la ville de N’Djamena qui a un statut particulier.
Le rapport propose aussi que le mandat présidentiel passe de 5 à 7 ans renouvelable une seule fois. Ce qui permettra au président Déby de briguer deux autres mandats de 7 ans après 2021.
Gagner encore 14 ans permettra à M. Déby de préparer son dauphin dans la famille comme ce fut le cas au Togo, en RDC et au Gabon estime le chef de l’opposition tchadienne, Saleh Kebzabo.
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Pour lui, participer à ce forum, c’est valider la promesse électorale du président de la république.
Trois regroupements des partis politiques de l’opposition qualifient la tenue de ce forum d’une vaste opération pour détourner l’attention des tchadiens sur de vrais problèmes qui se posent à l'heure actuelle.
Ces regroupements proposent un dialogue inclusif à l'instar de la conférence nationale souveraine de 1993 pour discuter des conditions de sortie de cette crise, selon Ali Gabriel Golhor porte-parole de la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution et un des signataires de leur déclaration.
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"Avec sans l’opposition, le forum aura bel et bien lieu ", rétorque Maître Nadji Madou, membre du comité technique interministériel et secrétaire général adjoint de la primature.
Cette messe vise, selon le pouvoir, à consolider la démocratie et renforcer l’efficacité de l’Etat.
André Kodmadjinar, correspondant à N’Djamena