Parmi les djihadistes tués figure "très probablement" Al-Mansour Ag Alkassim, le chef d'une faction du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, principale alliance djihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda, a souligné le porte-parole de l'état-major, le colonel Patrik Steiger.
Les soldats français ont mené "un raid héliporté dans la nuit du 11 au 12 novembre dans la région du Gourma (entre Tombouctou et Gao, ndr), contre un groupe armé terroriste", "renseignés par un drone Reaper", a-t-il détaillé.
Les djihadistes ont répliqué aux tirs de sommation avec des armes légères, provoquant une riposte des militaires français qui ont "neutralisé sept terroristes", incluant "très probablement" leur chef Al-Mansour Ag Alkassim, a-t-il ajouté.
L'opération a permis de saisir des armes lourdes et légères, ainsi que des composants servant à la fabrication d'IEDs (engins explosifs, ndr), précise l'état-major, qui évoque un coup "significatif" porté au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans actif dans cette région du Mali. Ce groupe a revendiqué l'attentat suicide qui a fait trois morts et plusieurs blessés dans la ville de Gao lundi.
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France.
Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes, dont l'application accumule les retards.
Avec AFP