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Sept djihadistes tués au Mali dans un raid français de Barkhane


Un hélicoptère militaire NH 90 Caiman décolle lors de l'Opération Barkhane anti-insurrectionnelle régionale à Inaloglog, au Mali, le 17 octobre 2017.
Un hélicoptère militaire NH 90 Caiman décolle lors de l'Opération Barkhane anti-insurrectionnelle régionale à Inaloglog, au Mali, le 17 octobre 2017.

Sept djihadistes ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi dans le nord du Mali lors d'un raid mené par des soldats français de l'opération Barkhane, a indiqué jeudi à l'AFP l'état-major français des armées.

Parmi les djihadistes tués figure "très probablement" Al-Mansour Ag Alkassim, le chef d'une faction du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, principale alliance djihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda, a souligné le porte-parole de l'état-major, le colonel Patrik Steiger.

Les soldats français ont mené "un raid héliporté dans la nuit du 11 au 12 novembre dans la région du Gourma (entre Tombouctou et Gao, ndr), contre un groupe armé terroriste", "renseignés par un drone Reaper", a-t-il détaillé.

Les djihadistes ont répliqué aux tirs de sommation avec des armes légères, provoquant une riposte des militaires français qui ont "neutralisé sept terroristes", incluant "très probablement" leur chef Al-Mansour Ag Alkassim, a-t-il ajouté.

L'opération a permis de saisir des armes lourdes et légères, ainsi que des composants servant à la fabrication d'IEDs (engins explosifs, ndr), précise l'état-major, qui évoque un coup "significatif" porté au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans actif dans cette région du Mali. Ce groupe a revendiqué l'attentat suicide qui a fait trois morts et plusieurs blessés dans la ville de Gao lundi.

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France.

Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes, dont l'application accumule les retards.

Avec AFP

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