Dans le document, les évêques des provinces du Maniema, du Nord et du Sud-Kivu, dont l'assemblée épiscopale siège à Bukavu, capitale du Sud-Kivu, notent que "la sécurité, la paix et l'intégrité territoriale ne semblent pas avoir été prioritaires dans la stratégie des autorités publiques".
Ils affirment avoir du mal à comprendre "les ambiguïtés, les tergiversations et les paradoxes de notre gouvernement".
L’épiscopat de l’Est de la RDC se pose un certain nombre de question au regard notamment des massacres continus dans la partie sous sa juridiction.
Ces massacres attribués pour la plupart aux rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées (ADF) ont fait près de 400 morts en six mois, d’après l’AFP.
Les évêques se demandent comment les élections se dérouleront dans un tel contexte d’insécurité. L’enregistrement des candidatures pour les élections provinciales prévues cette année se clôture lundi. Et les élections présidentielle et législatives devront avoir lieu en 2016.
"Face à cette insécurité… le gouvernement serait-il incapable, démissionnaire ou complice ?" s’interrogent les évêques.