Des partis politiques regroupés dans une plate-forme ont déclaré lundi être opposés à ce dialogue.
Martin Fayulu, député de l’opposition, a affirmé qu’il ne voyait, comme ses paires de la famille politique, aucune opportunité à tenir un dialogue « qui, au bout du compte, ne servirait qu’à une transition pour se partager les postes et laisser Kabila au pouvoir au-delà des élections dont la présidentielle est prévue en moins de 16 mois ».
Une autre partie de l’opposition, celle dirigée par l’opposant historique, Etienne Tshisekedi, tient plutôt à ce dialogue.
Félix Tshisekedi, le fils du leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), qui tient les commandes du parti en l’absence de son père, explique que le dialogue devrait permettre au président Joseph Kabila de remettre le pouvoir à Etienne Tshisekedi qui, selon lui, avait remporté les élections de 2011.
Plus de 40 personnes ont été tuées en janvier dernier lors des manifestations contre une tentative de révision constitutionnelle qui aurait permis au président Kabila de briguer un troisième mandat.
La Constitution limite à deux le nombre des mandats présidentiels et le président Joseph Kabila, vainqueurs de l’élection de 2005 et de 2011, ne devrait pas se représenter.