Dans ce pays d'Afrique occidentale, "des défenseurs des droits de l'homme et des opposants au gouvernement feraient l'objet de poursuites politiquement motivées, (...) les droits à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifiques sont restreints", précise la résolution, faisant écho aux plaidoyers d'ONG internationales de défense des droits humains.
Réunie à Port-au-Prince depuis lundi, l'assemblée parlementaire ACP-UE --composée d'élus de 72 pays-- a décidé d'organiser cette mission à la suite d'un référendum en août "qui a abouti à la dissolution du Sénat (mauritanien), à la création d'un conseil supérieur de la fatwa", souligne le texte, approuvé mercredi à l'unanimité moins l'abstention d'un député espagnol.
L'opposition mauritanienne, qui avait appelé au boycott de la consultation populaire, a largement contesté les résultats du référendum constitutionnel approuvé par 85% des votants.
Et le gouvernement mauritanien a adopté mi-novembre un projet de loi durcissant la législation contre les auteurs de blasphème et d'apostasie, qui seront désormais passibles de la peine de mort.
Avec AFP