L'agence Amaq, liée au groupe Etat islamique, a affirmé qu'une bombe posée par des jihadistes avait pris pour cible un véhicule de déminage de la police, sans qu'il ne soit dans l'immédiat possible de savoir s'il s'agissait du même attentat évoqué par le ministère de l'Intérieur.
Le nord de la péninsule du C est le repaire des jihadistes de l'EI, qui y infligent régulièrement des pertes aux forces de sécurité depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en 2013.
Selon le gouvernement, des centaines de policiers et soldats ont péri dans ces attaques, qui frappent aussi parfois Le Caire et le Delta du Nil.
La plupart de ces attentats sont revendiqués par la branche égyptienne de l'EI, qui a aussi dit être responsable de l'attentat à la bombe ayant coûté la vie le 31 octobre aux 224 occupants d'un avion de touristes russes après son décollage de Charm el-Cheikh, station balnéaire du Sinaï.
Avec AFP