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En Libye, le ministre français Le Drian appelle à des élections rapides


Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian lors d'une réunion d'urgence à Paris, le 7 avril 2017.
Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian lors d'une réunion d'urgence à Paris, le 7 avril 2017.

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, en visite jeudi en Libye, a souligné la nécessité de l'application rapide d'un plan de l'ONU prévoyant un dialogue national et des élections en 2018 pour sortir le pays du chaos.

"Ce calendrier est la solution politique indispensable à la Libye et il faut (le) mener maintenant avec la plus grande célérité", a déclaré M. Le Drian à l'issue d'un entretien avec Fayez Al-Sarraj, chef du gouvernement d'union nationale (GNA) appuyé par la communauté internationale.

Le ministre français a souligné une "convergence totale de vues (avec M. Sarraj) sur la mise en œuvre de cet agenda et sur la nécessité d'aller vite".

Le plan d'action présenté en septembre par le nouvel envoyé spécial de l'ONU, Ghassan Salamé, devant le Conseil de sécurité de l'ONU, prévoyait plusieurs étapes institutionnelles avant la tenue d'élections en 2018, sans précision de date exacte.

>> Lire aussi: La Libye commence à préparer des élections encore incertaines

Mais le président français Emmanuel Macron, avait annoncé en juillet un accord sur des élections au printemps après une rencontre entre M. Sarraj et son rival le maréchal Khalifa Haftar près de Paris.

Le tenue du scrutin semble toutefois peu certaine, tant les divisions politiques restent importantes.

La Libye est toujours en proie à des violences et de profondes divisions, en dépit de la signature en décembre 2015 d'un accord politique censé rétablir la stabilité dans ce riche pays pétrolier, qui avait basculé dans le chaos après la mort du dictateur Mouammar Kadhafi en octobre 2011.

Cet accord, sous l'égide de l'ONU, avait débouché sur la formation du GNA. Mais cet exécutif ne fait pas l'unanimité en Libye, faisant surtout face à l'hostilité d'autorités parallèles établies dans l'est du pays et appuyées par les forces du maréchal controversé Khalifa Haftar, également installé dans l'est libyen.

Avec AFP

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