"La situation se présente comme suit: 230 cas enregistrés dont malheureusement 32 décès", a précise un communiqué du ministère de la Santé lu sur la radio d'Etat faisant un point sur cette épidémie qui se poursuit.
Selon le ministère, le taux de mortalité a été contenu à 14% début novembre contre 50% au début de l'épidémie grâce "à une prise en charge appropriée" des patients.
Dès l'apparition de la maladie à Tassara et Tchintabaradène, les autorités ont renforcé la surveillance et ont lancé des campagnes de sensibilisation pour limiter la propagation du virus, assure le ministère.
Elles ont demandé aux populations, surtout éleveurs Touareg et Arabes, d'éviter la manipulation de viande d'animaux contaminés, de faire bouillir le lait avant toute consommation et d'enterrer avec précaution les cadavres des animaux morts.
Pour endiguer l'épidémie, l'ONG Alima, financée par l'Union européenne, a également ouvert un Centre de traitement dans les zones touchées.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale touchant principalement les animaux mais aussi susceptible de contaminer l'homme et pouvant provoquer une pathologie sévère.
Les personnes atteintes souffrent notamment de fièvre, de maux de tête et de ventre, de vomissements et de saignements du nez. Chez les animaux, les signes les plus fréquents sont "fièvre, hyper salivation" ou "saignements au niveau des orifices".
Les autorités nigériennes n'ont pas communiqué de chiffres sur le bétail décimé par l'épidémie.
Avec AFP