A l'issue, vendredi, de leur sommet, les leaders mondiaux réunis au sommet du G8 de Deauville (France) ont appelé le leader libyen Mouammar Kadhafi à démissionner. Ils se disent disposés à fournir jusqu’à 40 milliards de dollars d’aide aux pays arabes qui tentent de mettre en place des régimes démocratiques.
Kadhafi « n’a aucun avenir dans une Libye libre et démocratique, il doit partir », souligne leur déclaration finale. Le document appelle à la cessation immédiate de l’utilisation de la force contre les civils par les troupes libyennes, avertissant que les auteurs seront tenus responsables de leurs actes.
La déclaration du GB appelle également le gouvernement syrien à cesser d’utiliser la force et l’intimidation contre le peuple syrien. Les pays du G8 se disent « scandalisés » par la mort de nombreuses personnes manifestant pacifiquement ainsi les nombreuses violations des droits humains.
Les leaders du G8 ont, par ailleurs, fait part de leur préoccupation concernant la violence au Yémen et ont appelé le président yéménite Ali Abdullah Saleh à tenir sa promesse de démissionner.
La déclaration du G8 appelle les Israéliens et les Palestiniens à respecter les accords de coopération en vigueur et à s’abstenir de toute mesure unilatérale qui pourrait entraver le progrès et les réformes.
Les leaders de Tunisie et d’Egypte ont pris part à une session spéciale portant sur les mesures qu’ils ont prises en vue des réformes démocratiques. Les dirigeants du G8 ont dit qu’ils sont disposés à soutenir d’autres pays arabes à opérer des changements similaires.