Avant cela, il doit rencontrer mardi à Londres le Secrétaire d'Etat américain John Kerry pour "souligner l'importance de la relation spéciale" entre les deux pays après la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne, selon un communiqué du Foreign Office.
Il doit ensuite participer à une réunion sur le conflit syrien avec ses homologues d'Allemagne, de France et d'Italie ainsi que la chef de la diplomatie européenne.
"La réunion portera sur la fragile cessation des hostilités, la situation humanitaire désastreuse et les conditions nécessaires pour que les acteurs reprennent des pourparlers sous l'égide de l'ONU", a précisé le Foreign Office.
Boris Johnson et John Kerry doivent rencontrer en soirée les ministres des Affaires étrangères d'Arabie saoudite et des Emirats Arabes Unis pour évoquer le conflit au Yémen et les "moyens de soutenir le processus politique et de trouver une solution au conflit".
"Nous devons être plus actifs, plus engagés et plus tournés vers l'extérieur, c'est pourquoi je suis ravi d'avoir cette opportunité d'accueillir mes homologues internationaux à Londres pour des rencontres importantes sur les conflits en Syrie et au Yémen", a déclaré, avant ces réunions, Boris Johnson.
Pour le nouveau chef de la diplomatie britannique, "les souffrances du peuple syrien ne prendront pas fin tant qu'Assad reste au pouvoir. La communauté internationale, y compris la Russie, doit être unie sur cette question", a-t-il appelé de ses voeux.
Lundi, pour sa première réunion avec ses homologues de l'UE à Bruxelles, le nouveau chef de la diplomatie britannique, chantre du Brexit, a établi d'emblée que le Royaume-Uni voulait continuer à jouer un rôle moteur en Europe.
A l'issue d'une longue journée qu'il a qualifiée de "productive", Boris Johnson a demandé à l'Union européenne de laisser des "portes ouvertes" à la coopération avec le Royaume-Uni en matière de questions stratégiques.
Avec AFP