Par ailleurs, "tous les syndicalistes arrêtés à notre connaissance sont libérés", a affirmé à l'Afp Mamadou Mansaré, porte-parole des centrales syndicales ayant appelé à la grève, la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) et l'Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), réclamant notamment la baisse des prix des carburants et la satisfaction de revendications salariales.
Jeudi, un responsable de l'USTG, Oumar Barry, avait indiqué à l'AFP qu'"au moins 16" syndicalistes avaient été arrêtés en lien avec des heurts dans des quartiers de Conakry.
Lors d'une déclaration vendredi devant des militants rassemblés à la Bourse du travail, les responsables de la CNTG et de l'USTG ont fait état d'engagements du gouvernement concernant la satisfaction de douze des treize points de leur plate-forme de revendications.
Par conséquent, "la grève générale illimitée est suspendue jusqu'à nouvel ordre", a affirmé Amadou Diallo, le secrétaire général de la CNTG, précisant que les discussions se poursuivaient avec le gouvernement et le patronat.
Joint par VOA Afrique, Amadou Diallo a déclaré être satisfait de la réponse du gouvernement aux revendications, et à confirmé que tous les syndicalistes interpellés avaient été libérés jeudi.
Le point n'ayant pas fait l'objet d'un accord est celui sur la baisse des prix du carburant, a précisé Mamadou Mansaré, le porte-parole des syndicats.
Les syndicats sont tombés d'accord "avec toutes les parties, avec la garantie de l'Assemblée nationale et des partenaires internationaux, que le prix du litre sera révisé" après la participation de la Guinée à une réunion des administrateurs du Fonds monétaire international (FMI) prévue en mars, a expliqué M. Mansaré.
Depuis son déclenchement, la grève générale avait paralysé les activités à Conakry et dans plusieurs grandes villes dont Labé (nord), Mamou (centre), Kindia (centre-ouest) et Kissidougou (sud-ouest), d'après des journalistes de l'AFP et des habitants joints par téléphone.
Avec Afp