L'annonce a été faite à Yaoundé au cours d’une conférence de presse nocturne, tenue par le collectif d’avocats commis à la défense de M. Kamto ainsi que des autres personnes interpellés lors des marches du 26 janvier.
La défense de l’opposant Kamto a regretté "qu’il ait eu qualification des faits avant même que M. Kamto soit entendu".
Selon son avocat, "c’est ce mercredi que l’opposant Kamto a été entendu à Yaoundé, à la base du Groupement Spécial d’Operations, GSO, une unité d’élite de la police camerounaise en présence du directeur de la police judiciaire".
"M. Kamto a pu voir les membres de sa famille pour la première fois après deux jours dans l’après-midi de mercredi", a déclaré Maître Souop.
Selon lui, "M. Kamto a dénoncé lors de son audition, les actes de vandalisme perpétrés dans les ambassades du cameroun, à Paris, Berlin et Bruxelles".
"Pr Kamto ne connait pas les personnes qui saccagé les représentations diplomatiques du cameroun à l’étranger, ce ne sont pas les militants du MRC", a ajouté son avocat.
Les avocats du MRC, le parti de Maurice Kamto ont révélé que "215 personnes au total ont été arrêtées dans trois régions du cameroun lors des marches pacifiques contre le hold-up électoral".