Des leaders européens commencent à suggérer que le patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, démissionne. Ce dernier est toujours détenu dans la prison de Rickers Island, à New York, où il est accusé d’agression sexuelle contre une femme de chambre d’un hôtel de la place. Sa demande de libération sous caution a été rejetée. M. Strauss-Kahn a plaidé non-coupable. Il doit revenir à la barre vendredi prochain. Mais voir le directeur général du FMI, candidat potentiel à l’Elysée en menottes a surpris beaucoup de Français, qui ont suivi, mardi, sa comparution.
Le patron du FMI doit démissionner pour éviter de nuire au FMI, a déclaré la ministre autrichienne des Finances, Maria Fekter. Pour sa part, la ministre espagnole des Finances, Elena Salgado, a dit que sa sympathie va à la femme de chambre que Strauss-Kahn aurait tenté de violer.
Des pays émergents, comme la Chine et le Brésil, estiment que le prochain patron du FMI devra devenir d’ailleurs que de l’Europe.
Il ne faut pas préjuger Strauss-Kahn, a averti la chancelière allemande, Angela Merkel, ajoutant cependant que l’Europe dispose de bons candidats pour succéder à Strauss-Kahn en cas de besoin.