"D'abord, une question se pose: faut-il une extension? Ensuite, quel va être le format, 40, 48 équipes... Vous savez que pendant ma campagne, j'avais d'avis qu'il fallait une extension et j'avais proposé un format à 40. Suite à des discussions, il y avait aussi eu l'idée de 48, qui revient à 32. Cela va être étudié", a déclaré le président italo-suisse de la Fifa.
Le format à 48 impliquerait un match de barrage entre 32 formations, avant la phase finale du Mondial à proprement parler, qui se déroulerait dans le pays organisateur de la compétition. Les 16 équipes gagnantes rejoindraient ainsi les 16 premières déjà qualifiées.
La décision, très attendue doit être prise lors de la prochaine réunion du Conseil de la Fifa en janvier 2017.
Gianni Infantino avait réuni dans un hôtel près de l'aéroport de Roissy une vingtaine de représentants de fédérations, la plupart francophones. Il s'agit du premier d'une série de 11 sommets exécutifs du football, "une des mesures clés introduites dans le cadre des réformes engagées par la Fifa", qui se tiendront dans cinq autres villes (Singapour, Miami, Doha, Addis Abeba, Londres) entre le 6 décembre et le 9 mars 2017.
"Il s'agissait ici d'expliquer, de lever les malentendus, je pense qu'on a réussi à le faire", a poursuivi Gianni Infantino devant la presse. "La conclusion de l'opinion des associations qui étaient là, c'est que tout le monde veut une extension. Après il y en a qui sont plutôt favorables aux 40, d'autres aux 48, la question qui se pose est: quelle est la répartition, la garantie d'avoir des équipes des continents pour participer à la phase finale."
Devant la presse, le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a "émis quelques réserves" concernant la formule avec barrages. "Les barrages, à titre personnel, je ne suis pas emballé mais il faut tenir compte des autres."
"L'objectif de la Fifa est d'avoir plus de pays quelle que soit la manière. Sur les barrages je pense qu'il y aura quand même des réserves au prochain congrès de la Fifa", a-t-il ajouté, précisant que les fédérations européennes étaient "partisanes du statu quo".
Pour sa part, il a expliqué qu'une solution "sans barrages" pouvait être envisageable, y compris avec 48 sélections. "Si vous faites des petits calculs, on peut arriver à faire huit journées au lieu de sept" dans tous les cas, a-t-il assuré.
Avec AFP