"Il est clair que la région des Virunga est profondément affectée par l'insécurité et que ce sera encore le cas pour un certain temps", a écrit le patron des Virunga, le Belge Emmanuel de Mérode, dans un communiqué.
"Pour que les Viruga soient visitées en toute sécurité, des mesures bien plus robustes que dans le passé sont nécessaires. Cela va nécessiter un investissement très significatif et cela rend impossible notre réouverture au tourisme cette année".
Le parc des Virunga avait annoncé sa fermeture aux touristes après la mort d'une ranger et l'enlèvement de trois personnes dont deux touristes britanniques le 11 mai. Ils avaient été libérés deux jours plus tard.
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Deux militaires et un civil ont encore été tués le 21 mai dans une attaque d'hommes armés contre un convoi dans le parc.
Le 9 avril, cinq gardes et un chauffeur avaient été tués par des assaillants non identifiés. Au total 176 ont été tués en 20 ans. En 2014, Emmanuel de Mérode, avait survécu à une attaque.
"Nous avons fait appel aux services d'une société de sécurité internationalement respectée pour lancer un audit de nos mesures de sécurité", précise le communiqué.
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A la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda, les Virunga s'étendent sur 7.800 km2 dans la province du Nord-Kivu, fief de plusieurs milices et groupes armés.
Des bords du lac Kivu et du volcan Nyiragongo, à la sortie de Goma jusqu'aux monts Rwenzori à la frontière avec l'Ouganda, le plus ancien parc naturel d'Afrique sert de refuge à des espèces menacées comme le gorille des montagnes.
Avec AFP