"Nous avons rejeté toute obligation ou tout chantage quant à notre processus électoral. Nous continuerons à être fermes sur ce dossier et à nous préparer au scrutin", a affirmé M. Kabila, qui s'exprimait en anglais.
Sous pression de la communauté internationale et de son opposition, Kabila a créé la surprise le 8 août en désignant l'ancien ministre de l'Intérieur et secrétaire permanent du parti présidentiel (PPRD), Emmanuel Ramazani Shadary, comme candidat de la majorité à la présidentielle.
"Est-ce que je vais vous manquer ou est-ce que c'est vous qui allez me manquer?", a plaisanté au début de son discours d'adieu à la SADC, le président congolais. Il a ensuite évoqué ses 17 années à la présidence qui ont permis, selon lui "d'unifier le pays, de restaurer la paix et de consolider l'autorité de l'Etat (...) pour aboutir aux premières élections en 2006 puis à celles de 2011" toutes deux remportées après avoir accédé au pouvoir après l'assassinat de son père Laurent-Désiré en 2001.
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Le président namibien Hage Geingob a quant à lui salué le "travail" de M. Kabila qui a permis "d'organiser les élections en décembre 2018 comme prévu" .
L'un des pays les plus pauvres d'Afrique malgré ses ressources minières, la RDC n'a jamais connu de passation pacifique de pouvoir depuis son indépendance de la Belgique le 30 juin 1960.
Avec AFP