"Je remercie sincèrement ces mouvements politiques, ainsi que toutes les associations issues de la société civile, pour la confiance qu’ils me témoignent. J’accepte avec humilité cette lourde responsabilité", soutient-il dans une déclaration postée sur sa page Twitter @Moise_katumbi.
Son annonce tombe alors que le gouvernement l’accuse de recruter des mercenaires.
Le ministère de la justice a, un peu plus tôt mercredi, révélé avoir donné injonction au Procureur général de la République d'ouvrir un dossier judiciaire dans l'ex-province du Katanga.
"Nous avons la preuve documentée que plusieurs anciens militaires américains qui se trouvent actuellement au Katanga sont au service de M. Katumbi", a déclaré à la presse à Kinshasa, le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba.
Dans sa déclaration, M. Katumbi affirme être, depuis peu, victime d’un harcèlement policier comme d’autres opposants.
L’opposant a récemment dénoncé la volonté du gouvernement de chercher à lui nuire avec de fausses accusations contre sa personne.
M. Katumbi lance, dans sa déclaration, un appel à l’opposition pour le choix d’un candidat commun pour la présidentielle dont la tenue dans le délai constitutionnel (avant décembre 2016, Ndlr) devient de plus en plus improbable.
L’opposition accuse le président Kabila de retarder la présidentielle et de vouloir se représenter alors que la Constitution le lui interdit pour avoir fait plus de deux mandats.