La ministre kényane des Affaires étrangères Amina Mohamed, son homologue tchadien Moussa Faki Mahamat et le Sénégalais Abdoulaye Bathily, représentant des Nations unies en Afrique centrale, font figure de favoris sur cette liste de cinq noms qui n'a pas encore été rendue publique par l'UA alors que la date limite pour les candidatures avait été fixée à vendredi.
Ces trois candidats se sont manifestés auprès de l'UA après l'échec d'un premier scrutin organisé au sommet de Kigali en juillet. Les chefs d'Etat africains avaient alors reporté à janvier 2017 l'élection d'un successeur à l'actuelle présidente, la sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, qui n'a pas souhaité se présenter pour un second mandat à la tête de l'organisation panafricaine.
Deux autres prétendants, Agapito Mba Mokuy (Guinée équatoriale) et Pelonomi Venson-Moitoi (Botswana), ont maintenu leur candidature malgré leur échec à réunir sur leur nom la nécessaire majorité des deux tiers en juillet à Kigali, de nombreux Etats jugeant qu'ils "manquaient d'envergure".
La vice-présidence de l'UA, actuellement occupée par le Kényan Erastus Mwencha, se disputera entre un candidat du Ghana, Kwesi Quartey, et de la République démocratique du Congo, Claude-Joachim Tiker Tiker.
Huit autres postes de commissaires sont également à pouvoir, parmi lesquels celui très convoité de Commissaire à la Paix et à la Sécurité, pour lequel pas moins de six candidats sont en lice dont l'actuel détenteur du portefeuille, l'Algérien Smail Chergui.
La présidence de la commission de l'Union africaine fait traditionnellement l'objet d'une rotation informelle entre les régions du continent. En 2012, l'anglophone Nkosazana Dlamini-Zuma avait été élue face au francophone Jean Ping (Gabon) au terme d'une campagne particulièrement acrimonieuse.
Avec AFP