Le texte de l’appel adressé aussi bien au président Kabila, à son gouvernement, à l’opposition, au peuple congolais et à la communauté internationale est publié sur le site internet Kofi Annan Foundation.
"Le Gouvernement de la RDC et la communauté internationale doivent fournir toutes les ressources nécessaires à l’organisation des élections dans les délais prévu par l’Accord de la Saint Sylvestre à la commission électorale," affirment les 10 personnalités.
Dans leur appel, M. Annan et les neuf anciens présidents africains se réfèrent à l’accord obtenu pendant le dialogue conduit par les évêques catholiques qui prévoit les élections reportées à avant la fin de 2017.
Ils se félicitent de cet accord qui a évité un désastre pouvant survenir à cause de la non-tenue de l’élection en décembre 2016 comme le prévoyait la Constitution de la RDC. Ils déplorent cependant la mise en application de l’accord bute à "de nombreuses difficultés qui mettent en péril le processus devant conduire aux élections pacifique cette année".
"Nous appelons les leaders politiques de la RDC à donner la priorité à l’intérêt national," exhortent M. Annan et les neuf anciens présidents.
"sommes profondément consternés par la situation politique qui prévaut en RDC. Elle constitue une menace à la stabilité, à la prospérité et à la paix de toute la région des Grands Lacs, voire de l’Afrique dans son ensemble. Nous nous devons de sonner l’alarme avant qu’il ne soit trop tard," soutiennent-ils.
Outre M. Annan, le document est signé par les anciens présidents du Bénin, Thomas Boni Yayi, du Ghana, John Kufuor, de l’Afrique du Sud, Thabo Mbeki, de la Tanzanie, Benjamin Mkapa, du Botswana, Festus Mogae, du Nigeria, Olusegun Obasandjo, du Cap-Vert, Pedro Pires et de l’iile Maurice, Cassan Uteem.