"Nous sommes soulagés du retour de nos collègues et nous nous réjouissons qu’ils aient retrouvé leurs familles. C’est la fin de leur calvaire, " se réjouit dans le texte Christine Cipolla, "cheffe" de la délégation du CICR en République démocratique du Congo.
Le CICR ne révèle pas l’identité ni la nationalité de ses deux membres, mais déplore vivement cet enlèvement.
"Ce type d’actes peut mettre en péril le travail des humanitaires qui œuvrent pour soulager les souffrances de populations déjà durement touchées par le conflit," prévient Mme Cipolla.
Selon elle, l’enlèvement est intervenu quand l’équipe concernée était en mission humanitaire et assurait le suivi d’une distribution de vivres et d’articles ménagers de première nécessité entamée dans les villages de Kamandi-Gite et Kikuvo en faveur de 5 000 familles qui ont été forcées de fuir leur foyer au début de l’année en raison des combats, ainsi que de la population résidente qui les a accueillies.