"Considérant ses agissements constatés ces derniers jours et en vue de préserver l’ordre et la sécurité publics, M. Ahmed Abdallah Sambi est placé en résidence surveillée", indique une note du ministère.
"En cas de nécessité impérieuse de déplacement, l’intéressé est tenu d’introduire une demande auprès du département chargé de la sécurité publique".
M. Sambi, président de 2006 à 2011, a dénoncé cette mesure. "Avec des tels actes, c’est notre démocratie qui est réellement menacée. On n’a plus le droit de se réunir, de s’exprimer, de se déplacer", a-t-il déclaré.
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L'assignation à résidence vise à "provoquer. C’est comme si on voulait nous mener vers une crise", a-t-il estimé.
Cette assignation à résidence intervient peu de temps après le retour au pays de M. Sambi qui s'était absenté six mois.
Dès son retour, il avait dénoncé la décision du chef de l'Etat de suspendre la Cour constitutionnelle et son projet de référendum de révision de la Constitution, prévu le 29 juillet.
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La suspension de la Cour constitutionnelle est une "faute", a répété M. Sambi dimanche.
L'actuel chef de l'Etat comorien n'a pas encore donné de détail sur la réforme institutionnelle qu'il envisage, mais il a d'ores et déjà prévu une élection présidentielle anticipée en 2019 si le référendum était approuvé.
M. Azali, un ancien putschiste, a été élu à la présidence en 2016. Son mandat expire théoriquement en 2021.
Avec AFP