Dans un communiqué, le groupe ultra-radical a indiqué que trois de ses "soldats" avaient mené l'attaque qui visait, selon lui, "les intérêts des (...) tyrans en Libye loyaux aux croisés", a indiqué Site.
"Les gisements de pétrole qui (profitent aux) croisés et leurs projets en Libye sont des cibles légitimes pour les moujahidine", a ajouté l'EI, affirmant que les auteurs de l'attaque étaient morts.
Les services de sécurité libyens ont indiqué lundi que deux kamikazes avaient fait détoner leur charge explosive dans le bâtiment de la NOC, sans donner de précision sur le sort du troisième assaillant.
L'attentat a fait deux morts et dix blessés parmi le personnel de la compagnie, selon le ministère de la Santé.
Il a visé un secteur stratégique et vital qui fournit à la Libye plus de 95% de ses revenus.
L'attaque intervient quatre mois après un attentat revendiqué aussi par l'EI contre la Haute commission électorale, qui avait fait 14 morts, à Tripoli.
L'EI a profité du chaos qui règne en Libye depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, pour s'implanter dans le pays où il a revendiqué plusieurs attaques ces dernières années.
Malgré la perte de son principal fief de Syrte (nord-est) en décembre 2016, le groupe jihadiste reste actif dans le centre et le sud libyens et dispose de "cellules dormantes" dans le nord, selon des analystes et sources occidentales.
Avec AFP