"Nous attendons des actes. Ce sommet sera un choix et je suis disposé à en tirer toutes les conséquences", a averti M. Conte à son arrivée à Bruxelles pour ce sommet.
Interrogé sur son intention d'opposer un veto s'il n'obtient pas satisfaction, Giuseppe Conte a répondu: "C'est une possibilité que je ne veux pas imaginer, mais si on devait y arriver (à cette possibilité), de mon côté, nous n'aurons pas de conclusions partagées".
Le chef du gouvernement populiste italien a rappelé avoir soumis une liste de demandes lors d'une réunion informelle avec quinze de ses homologues dimanche dernier à Bruxelles.
"L'Italie a élaboré une proposition, une proposition que nous considérons raisonnable, parce que pleinement conforme à l'esprit et aux principes sur lesquels sont fondés l'UE", a souligné M. Conte.
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"Dans les rencontres que j'ai eues avec les dirigeants d'autres pays membres, j'ai entendu beaucoup de manifestations de solidarité. Nous attendons que ces paroles se traduisent par des faits", a-t-il insisté.
"L'Italie n'a plus besoin de signes verbaux, mais de faits concrets. C'est le moment: de ce point de vue, cette rencontre devra être un choix net entre deux voies", a-t-il prévenu.
Avec AFP