L'attaque lancée dans le nord du pays, dans la ville de Kodok, a provoqué un déplacement de civils.
"Nous sommes préoccupés par l'escalade de la violence et la souffrance engendrée pour les civils, en conséquence de l'offensive gouvernementale", a affirmé le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric.
"Nous exhortons le gouvernement et les autres belligérants à cesser les hostilités" et "coopérer avec les Nations unies et les autres acteurs humanitaires pour leur assurer un accès sûr aux civils en danger imminent sur la rive occidentale du Nil", a-t-il demandé.
Quelque 50.000 personnes sont menacées dans l'Etat du Haut-Nil, s'était alarmée l'ONU plus tôt cette semaine.
De nombreux Sud-Soudanais se dirigent, toujours selon les Nations unies, vers le Soudan, le pays dont la partition en juillet 2011 avait donné naissance au Soudan du Sud, sous les auspices des Etats-Unis.
Ces derniers avaient appelé mardi le Conseil de sécurité des Nations unies à surmonter ses divisions afin de mettre en place un embargo sur les armes et des sanctions contre les dirigeants du Soudan du Sud, dont le président Salva Kiir, au moment où la guerre civile s'intensifie selon l'ONU.
Deux ans et demi après son indépendance, ce pays avait plongé en décembre 2013 dans une guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts. Plus de 1,9 million de Sud-Soudanais sont déplacés dans leur pays et plus de 1,7 million sont réfugiés dans les pays voisins.
Avec AFP