Les déplacés concernés sont à 35 000, selon le Coordonnateur Humanitaire en République démocratique du Congo (RDC), Dr Mamadou Diallo, qui soutient qu’ils étaient forcés de fuir la zone à la suite d’affrontements armés entre l’armée congolaise et les groupes armés.
Selon l’ONU, cinq sites des personnes déplacées internes ont été vidés depuis le 27 mars, forçant des milliers de personnes à trouver refuge dans les villages environnants. Bien que certaines personnes aient commencé à regagner les sites, la situation reste volatile et très préoccupante.
"Les derniers jours ont été difficiles pour les personnes déplacées forcées de quitter les sites, empêchées par les forces en présence de retourner dans ces sites, et incapables d’obtenir l’assistance humanitaire dont ils ont besoin. Je suis profondément préoccupé par la situation", a déclaré le Coordonnateur Humanitaire, Dr Mamadou Diallo.
L'accès à la zone a été difficile, notamment en raison des combats. Cependant, depuis le 4 Avril, un certain nombre d'organisations humanitaires ont pu atteindre la zone pour évaluer les besoins. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), chargé de coordonner la réponse humanitaire, dirige une mission dans la région de Mpati.
L’ONU révèle que les forces engagées dans les affrontements dans la zone de Mpati, dans le Territoire de Masisi, Province du Nord-Kivu, empêchent les déplacés de retourner dans les sites où ils étaient hébergés.