Le Bureau régional des Nations unies pour l'Afrique centrale (Unoca) suit "avec une grande attention la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun", indique ce communiqué.
L'Unoca est "particulièrement préoccupé par la recrudescence de la violence, y compris celle visant les populations civiles et les agents de l'Etat", et réaffirme à cette occasion "l'attachement des Nations unies à l'intégrité territoriale et à l'unité du Cameroun".
Il invite "les différentes parties à résoudre leurs différends par des moyens pacifiques", encourage à la tenue "d'un dialogue inclusif" et "réitère la disponibilité des Nations unies à apporter tout appui que les parties camerounaises jugeraient approprié" pour résoudre la crise.
La situation sécuritaire s'est dégradée ces derniers jours dans les provinces du Nord-ouest et du Sud-ouest (les deux anglophones sur les dix que compte le Cameroun), confrontées à une grave crise socio-politique depuis un an.
Quatre militaires y ont été tués en moins d'une semaine, dans des attaques attribuées par le gouvernement aux séparatistes anglophones.
Observateurs et analystes ont exprimé ces dernières semaines leur crainte de voir la crise tourner à l'"insurrection armée", à l'image du centre d'analyse International crisis group (ICG), qui avait appelé mi-octobre le président camerounais Paul Biya à "prendre ses responsabilités" et "agir vite".
Avec AFP