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L'Ouganda envisage de retirer ses troupes de Somalie d'ici la fin 2017


Le général de brigade Anthony Ngere, à gauche, de la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) discute avec ses officiers supérieurs au quartier général secteur de l’Amison dans la ville de Dhobley, Somalie, 30 septembre 2012. EPA / UA-ONU IST PHOT
Le général de brigade Anthony Ngere, à gauche, de la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) discute avec ses officiers supérieurs au quartier général secteur de l’Amison dans la ville de Dhobley, Somalie, 30 septembre 2012. EPA / UA-ONU IST PHOT

Le chef d'état-major de l'armée ougandaise a annoncé jeudi que les quelque 6.000 miliaires du contingent de son pays au sein de la force de l'Union africaine (Amisom) pourront être rappelés à Kampala avant la fin de 2017.

"Nous avons l'intention de nous désengager de Somalie au début de décembre 2017", a déclaré le chef de l'armée ougandaise, le général Katumba Wamala, sans vouloir expliciter les raisons de ce retrait.

L'Ouganda fournit le contingent le plus important de la force de l'Union africaine pour la stabilisation de la Somalie (Amisom) avec environ 6.000 hommes présents en Somalie.

L’Amison, avec un total de quelque 22.000 soldats soutient le fragile gouvernement somalien contre les islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda, qui ont juré sa perte.

"Nous sommes en guerre, la mort est inévitable. Nous avons perdu des soldats mais nous avons aussi connu des réussites", a ajouté le général Wamala, en répondant à la question de savoir si les pertes humaines pouvaient expliquer ce retrait.

L'Ouganda avait notamment subi de lourdes pertes - 12 tués selon Kampala, au moins 50 selon des militaires occidentaux incorporés à l'Amisom - lors de l'attaque du camp de Janale, dans le sud de la Somalie, en septembre 2015.

Kampala a également annoncé il y a quelques jours envisager le retrait de ses troupes de République centrafricaine, où elles traquent les derniers rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), estimant que ces derniers ne constituent "plus une menace".

"Nous allons nous désengager de la République centrafricaine et cela va arriver vite. D'ici octobre cette année, nous serons partis", a précisé le général Wamala.

Avec AFP

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